Si vous avez la désagréable impression d’être toujours en train de courir, de vous jeter un peu partout sans être spécialement efficace, si vous avez une fâcheuse tendance à ramener du travail à la maison (ce qui vous fait culpabiliser), c’est que l’utilisation que vous faites de votre temps n’est sans doute pas optimale.
En d’autres termes, votre temps est malade. Vous n’utilisez pas tout son potentiel ni tout le vôtre. Il s’agit donc de diagnostiquer votre temps ou plutôt de diagnostiquer l’utilisation que vous en faites afin de ne pas risquer le burn-out.
Nous avons tous une vague idée de ce que l’on fait dans la journée mais en avoir une conscience claire et précise permet d’identifier plusieurs éléments clés de notre fonctionnement.
Il existe des tas d’outils pour réaliser ce diagnostic. Je vous propose d’essayer de tenir un Journal du temps dans les prochains jours ou semaines (l’idéal si vous le pouvez est de le remplir pendant 1 mois).
Pourquoi tenir un journal ?
- Parce que c’est simple à mettre en place
- Parce que ça nécessite peu de temps (justement) et aucun matériel élaboré
- Pour prendre conscience de la manière RÉELLE dont on occupe nos 24 petites heures quotidiennes
- Pour servir de base de négociations à un meilleur partage des tâches au sein de la famille ou au bureau
Comment tenir son journal du temps ?
Seuls un papier et un crayon sont nécessaires pour noter toutes les activités et leur durée, au fil de la journée.
Vous pouvez aussi télécharger ce modèle plus complet (ainsi que les instructions d’utilisation) que j’utilise pour mes clients et le photocopier autant de fois que nécessaire. Comme vous pourrez le constater, il y a quelques petites colonnes supplémentaires très intéressantes à exploiter.
Quand remplir son journal ?
A vous de trouver votre rythme : tout au long de la journée, toutes les deux heures, à la pause de midi… Je vous conseille de vous mettre un petit rappel toutes les deux heures sur votre téléphone (pour commencer) et de noter ce qui s’est précisément passé pendant ces dernières 120 minutes. C’est contraignant (surtout au début) mais c’est très important pour pouvoir faire une analyse sans concession.
Et après ?
On fait de beaux graphiques si on veut/peut – je les fais pour mes clients – qui servent à faire émerger la structure de votre temps : Quels sont les moments de la journée où vous êtes le plus productifs ? Ceux où vous l’êtes le moins ? Qui sont ou quels sont nos voleurs de temps ? Quelles sont les activités qui vous rendent le plus heureux ?
Le journal du temps peut vous aider à définir votre fenêtre attentionnelle optimale, ce qui aidera à travailler plus sereinement.
Parce que :
- Respecter son rythme permet d’être plus efficace et donc de passer moins de temps à faire les choses qui doivent être faites vite et bien, comme la gestion des e-mails ou le classement de la paperasse, par exemple.
- On s’épanouit mieux dans son travail (on y passe tellement de temps qu’il vaut mieux que ce soit du temps de qualité) et dans sa vie en général.
- Devenir maître.sse de son temps permet aussi de moins céder aux sirènes de la procrastination.
- Diagnostiquer le temps permet aussi de savoir si l’utilisation que l’on a de son temps est cohérente avec nos objectifs à court, moyen ou long terme. Mais encore faut-il les avoir définis.
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout ! J’espère que cet article vous a plu. N’hésitez pas à m’écrire dans la section « commentaires » vos réflexions sur ce sujet.
